D’un point de vue « électronique », deux facteurs influent sur la qualité d’un variomètre : la sensibilité et le temps de réponse. Le premier est la mesure du plus petit changement de vitesse verticale que le variomètre est capable de détecter. Le temps de réponse est le temps nécessaire au variomètre pour constater un changement. Une difficulté majeure rencontrée dans la conception d’un tel instrument provient du fait que ces deux facteurs se font concurrence, car avec le même capteur et le même circuit électronique de lecture du signal, il est possible, dans certaines limites, d’augmenter la sensibilité à la lumière.
En théorie, vous pouvez obtenir des résolutions d’un millimètre depuis votre paramoteur. Ce serait comme essayer de mesurer avec une précision d’un millimètre la hauteur de la mer près du rivage lorsque les vagues montent et descendent. Les fluctuations peuvent être réduites en acquérant plusieurs fois le signal et en faisant une moyenne des valeurs mesurées, mais cela a un impact négatif important sur le temps de réponse du variomètre.
Bien sûr, il est nécessaire de partir d’un très bon composant. Mais il est encore plus important de viser un objectif optimal et de le réaliser grâce à une planification appropriée.